Thales Alenia Space : le voyage d'ExoMars débutera le 14 mars
Le compte à rebours a commencé pour ExoMars. Le véhicule spatial doit être lancé le 14 mars de Baikonour au Kazakhstan. Le début d'une aventure exceptionnelle qui doit permettre de découvrir si la vie a existé sur Mars ou existe encore au stade bactériologique.
Le compte à rebours a commencé pour la mission ExoMars, dont le lancement est prévu le 14 mars depuis le pas de tir de Baikonour au Kazakhstan à bord d’un lanceur Proton Breeze M. Bien à l’abri sous la coiffe, la sonde est prête pour le grand voyage, 11 ans après Cassini Huygens qui avait fait un sans-faute en atterrissant sur Titan sans encombre. Maître d’oeuvre du programme, Thales Alenia Space a mis tout le meilleur de sa technologie au service de cette aventure extraordinaire qui va permettre de repousser les limites de la recherche sur les origines de la vie.
Le véhicule spatial en partance pour ce voyage fascinant vers la planète rouge est composé de 2 modules, le TGO (Trace Gas Orbiter) et l’EDM (Entry descent landing Demonstrator Module). Ce dernier a été nommé Schiaparelli, en l’honneur de l’astronome Italien Giovanni Virginio Schiaparelli, qui est considéré comme l’une des figures de l’astronomie italienne du 19e siècle et comme l’un des meilleurs savant en science et histoire de l’astronomie ancienne.
Le but de cette mission est d’étudier l’atmosphère de Mars et de démontrer la faisabilité de plusieurs technologies critiques pour les phases d’entrée dans l’atmosphère, de descente et d’atterrissage sur Mars. Une seconde mission comportera un "rover" européen capable de prélever des échantillons de terrain jusqu’à une profondeur de deux mètres et d’analyser leurs propriétés chimiques, physiques et biologiques.
L’aventure ExoMars sera fondamentale pour la recherche sur les origines de la vie. Elle permettra peut-être de découvrir si la vie a existé sur Mars ou existe encore au stade bactériologique. Pour cela, il est essentiel que la sonde elle-même ne contamine pas la planète : les derniers tests de contamination du module Schiaparelli ont donc été effectués sur le pas de tir lui-même juste avant le lancement. Précédemment, ce module avait été intégré dans des salles blanches spéciales configurées pour traquer la moindre contamination bactériologique de façon similaire aux procédés utilisés pour la fabrication pharmaceutique.
ExoMars. Copyright TAS Light