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Thales Alenia Space : Claire-Anne Reix, l’exemple à suivre

Thales Alenia Space : Claire-Anne Reix, l’exemple à suivre

Thales Alenia Space a participé la semaine dernière aux Sensationnelles 2012, une opération nationale destinée à susciter des vocations dans les sciences et les technologies chez les lycéens, et plus particulièrement les lycéennes. Après une visite des locaux de l’établissement de Cannes où sont construits bon nombre de satellites, les élèves d’une classe de l’Institut Stanislas ont pu engager le dialogue avec 3 femmes exemplaires qui ont mené une brillante carrière dans l’espace. Rencontre avec l’une d’entre elles, Claire-Anne Reix, qui nous donne son sentiment sur cette initiative et revient sur son parcours.

Claire-Anne Reix, quels sont les objectifs des Sensationnelles 2012 ?

Le but est de sensibiliser des jeunes femmes à des métiers scientifiques et techniques car on se rend compte aujourd’hui qu’il y a de moins en moins de femmes qui choisissent cette voie. Elles s’orientent plutôt vers des métiers à fort taux de chômage alors qu’il y a beaucoup de besoins d’embauche dans les métiers scientifiques.

Vous êtes la preuve que l’on peut faire une belle carrière dans l’espace, même si au départ vous avez débuté dans le bâtiment ?

Finalement, on est assez pluridisciplinaires dans les métiers d’ingénieurs et on fait carrière en fonction de ce qu’on est. Dans ma promo, nous avons toutes des vies très différentes car notre formation nous a permis d’aller vers des métiers très variés. En fonction de son caractère et de ses envies, on a pu choisir des métiers soit plus tournés  vers du bureau d’études, ou plus vers du commercial et le partage vers l’extérieur.

On peut évoluer facilement, tout en étant soutenu par l’entreprise ?

Les grandes entreprises permettent pas mal d’évolutions. A la différence de métiers très spécialisés, il y a tellement de possibilités au sein d’un grand groupe que vous pouvez évoluer facilement. Moi, j’ai eu finalement 5 vies différentes en changeant de métiers, en ayant commencé dans le bâtiment chez Bouygues pour finir dans l’espace.

Aujourd’hui, vous êtes responsables du projet GMES au sein du groupe Thales. Où en est ce projet ?

Le projet GMES a fait l’objet de 3 milliards d’euros de financement auprès de la Commission Européenne et de l’Agence Spatiale Européenne pour lesquelles on a déjà lancé un certain nombre de satellites et de services dans le domaine de l’observation de la terre afin de gérer notamment les situations d’urgence ou l’aménagement du territoire. Aujourd’hui, nous sommes en attente d’arbitrages pour pouvoir aller encore plus loin.

Quelles impressions vous donne ce rôle d’exemple que vous jouez auprès des jeunes avec lesquels vous avez dialogué ?

C’est la première fois que nous essayons, ici au sein de Thales Alenia Space, de pousser les jeunes filles vers nos métiers. J’étais ravie de discuter avec elles pour essayer d’identifier les types de métiers qui les attirent et pour leur montrer que ce n’est pas parce qu’on choisi une voie qu’on est complètement bloquée dans un seul métier toute sa vie.

Il faut toujours se donner la possibilité d’évoluer et de changer de métier ?

Aujourd’hui, beaucoup de ces jeunes sont intéressés par les métiers scientifiques, mais ont du mal à choisir avant la terminale. Cela n’est pas très grave, mais l’important est de savoir ce qu’on est et de bien connaître son tempérament afin de ne pas partir dans des filières qui sont totalement contraires à nos aspirations personnelles. Sinon, on risque d’être malheureux toute sa vie.

  

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